Pardonnons, mais n'oublions pas

Ce cercueil est celui de Mobutu. Il est parti, mais cela n'a rien change en bien dans la vie des congolais, au contraire!
Avant lui, les belges, leur roi, les arabes et les portugais. Tous sont partis sauf les belges qui se coupent en mille morceaux pour maintenir un système qui ne nous apporte que mort et désolation.
Après Mobutu = Avant Mobutu = Avec Mobutu! aurait dit l'un de leurs généraux.

Notre vrai problème, ce n'est ni Mobutu, ni Kengo, ni Kabila, encore moi Nkundabatware! ou Kagame! notre problème c'est la Belgique, corruptrice de notre vie politique, usurpatrice de notre pouvoir populaire, pilleuse de nos ressources naturelles!

Nous devons pardonner au Portugais la destruction de nos royaumes;
aux arabes, de nous avoir vendu comme du gibier;
au Roi Leopold II, nos mains coupes et nos richesses pillées qui font toujours la fortune de sa famille;
au belges, d'avoir vole nos richesses minières et d'avoir tue nos héros dont Lumumba;
a Mobutu d'avoir assujettis tout un peuple pour son intérêt personnel;
aux Mobutistes d'avoir profite d'un régime corrompu pour leur enrichissement personnel;
aux Kabila d'avoir bêtement oeuvre pour la pérennité d'un système décadent;
aux belges pour avoir corrompus les leaders congolais;
aux belges pour avoir détourné les avoirs congolais;
aux belges pour leur participation a la destruction de Congo;
aux belges pour le sang non encore reconnu verse par les soldats congolais en leur nom durant world war II ;
aux belges pour le désordre politique des dirigeants congolais suite aux "conseils" belges;

aux belges pour.... au fait combien de fois devons nous leur pardonner?
pourquoi pas simplement les congédier du Congo?
La justice doit se réveiller au Congo, afin que ceux qui ont fait et qui continuent a faire le mal au Congo puissent payer le juste prix. On ne peut pas continuer a pardonner sans justice.
Voila pourquoi les pilleurs d'hier deviennent des héros d'aujourd'hui; des tueurs d'hier, des sauveurs d'aujourd'hui; des héros d'hier, des morts sans gloire d'aujourd'hui; des incompétents d'hier, des ministres d'aujourd'hui; des matraqueurs et traites d'hier, des sénateurs d'aujourd'hui.

Nous devons pardonner certes, mais faut il aussi que nous oubliions?