Danger a L'Est du Congo

Toutes ces reditions, ces centaines de militaires qui rejoingnent les centre de brassage est une victoire certe pour l'armee congolaise, mais faut il vraiment tout accepter? Ces hommes doivent faire l'objet d'un tri meticuleux car il est permis de douter sur les origines de certains d'entre-eux. A savoir, il a ete annonce a maintes occasions que:

1. des militaires de certains pays voisins avaient traverses la frontiere avec armes et minutions pour gonfler les rangs de Nkunda.
2. les congolais originaires des regions occupees par ces troupes hostiles avaient deguerpis et ont ete remplace par des paysans ex prisonniers hutus envoyes comme colons sur ces terres.
3. des sujets "congolais" attendaient dans des camps au Burundi, au Rwanda et en Ouganda pour etre "rapatries" au Congo

Le Congo va t'il simplement integrer ces militaires dans son armee sans verification? s'exposant au danger d'infiltration de son armee a tous les niveaux? D'abord faut il que tous ces hommes soient incorporer?  A mon avis, non seulement qu'il faille plus parler de demobilisation. mais il faut surtout proceder a une verification efficace d'identite aussi bien des troupes que des deplaces car nous foncons tete baisse au devant d'une autre crise qui prendra forme lorsque les autochtones ayant echappe au genocide programme viendront reclamer leurs terres.

Comments

[Alex Engwete]

Vous avez tout à fait raison de soulever ces interrogations. Human Rights Watch, dans son dernier rapport, mentionne le fait que des officiels rwandais ont procédé au recrutement d’enfants-soldats pour la milice de Nkunda en territoire rwandais. On croise aujourd’hui certaines de ces recrues sur les pistes du Rwanda avec des blessures graves. Il y a le fait que vous mentionnez de l’infiltration d’espions dans les rangs des FARDC. Il y a ensuite le fait que ces gens sont des criminels de guerre qui ont sauvagement violé des femmes au titre de « terrorisme sexuel », ce qui qualifie ces crimes comme « crimes contre l’humanité ».