LES MAUX QUI RONGENT L’UDPS

Comme toute organisation humaine, l’UDPS n’echappe pas a la regle. Il est sujet a des comportement parfois revoltants qui caracterisent certains de ses membres et qui indispose les autres. Certains membres reagissent avec avec vehemence en claquant la porte et d’autres se remettent au pas et sont reduit au silence. Il existe un autre group qui tient tete et se retouve diabolise et tenu a l’ecart.

Certains membres de l’UDPS se comportent comme ci l’UDPS etait une chasse gardee et l’apanage d’une certaine frange de la population. La gangrene est entrain de ronger le parti et l’infection est serieuse. Les structures ne fonctionnent plus comme il faut et le clientelisme y a elu domicile.

Pourtant le parti est compose de toute les couches de la population congolaise. Ce ne sont pas les competences et les expertises qui manquent pour redresser la barre. Mais devant un adversaire surnois que personne ne combat le defaite est assuree. Lentement, mais surement l’UDPS a perdu l’ancrage aupres de la population car devie de sa vrai lutte qui est l’instauration d’un etat de droit au coeur de l’Afrique au detriment d’une implacable lutte de positionnement interne au sein de ses structures, a chaque fois que la lueur de l’exercice du pouvoir pointe a l’horizon.

La gangrene qui ronge l'UDPS de l'interieur continuera a faire la joie des nos adversaires politique tant qu’un nettoyage profond ne sera pas opere.

Tout pour gouverner le Congo.

L’Udps est l’un de rares partis Congolais qui a tous les elements necessaires pour gouverner le Congo. Pourtant les annees 1990, 1991, 1992, 1993, 1994, 1996, 1997 et 2001 sont la pour temoigner que la structure, l’organisation et la renommee d’un parti ne suffit pas pour avoir les rennes du pouvoir, encore faut il avoir la cohesion en son sein.

Au niveau des individus, nous avons l’avantage de compter parmis nos membres tant de monuments politique vivants que de strateges economique, financiers et politique des grande valeur dont les analyses font avancer le Congo "Virtuel" au rang de superpuissance. A lire ou a ecouter ses penseurs de chez nous, il semble que l’exercice du pouvoir sera chose facile une fois prise, mais encore faut il qu’ils arrivent a se mettre d’accord pour accepter leur appartenance mutuelle a une equipe commune qui est le parti, et ensemble conquerir le pouvoir d’une maniere impersonnelle mais pour l’interet general du parti.

Au niveau des structures politique, nous avons une representation qui couvre non seulement toute l’etendue du territoire nationale, mais presque toute l’etendue de la planete. Mais pourtant en cas de crise, le mot d’ordre de mobilisation se fait attendre et parfois n’arrive meme pas. La position officielle du parti est divulgue en retard entre temps les declarations contradictoires font de nos representants la risee de tous.

Au niveau ideologique, nous avons opte pour une ideologie qui a fait ses preuves tant en Amerique dans la lutte des Afro-Americains pour la conquete de leur libertes qu’en Asie avec la victoire de Ghandi sur l’imperialisme britannique: la non-violence. Mais la encore, il n’est pas rare de rencontrer des individus se reclamant du parti et pronant la violence en contradiction flagrante avec notre ideologie et notre methode de lutte.

Au niveau de la reponse de notre peuple, nous sommes le seul parti du Congo a pouvoir pretendre que nous avons la sympathie de notre peuple et son appuie gratuit et volontaire. Pourtant ce peuple ne s’est pas retouve en nous face a nos discours et positions de 1996 et 1998 au moment ou notre territoire nationale faisait l’objet d’une aggression externe, ce qui a resulte a un ecoulement gratuit de son sang.

Obstacles internes propres a l’UDPS

Luttes de positionnement interne source de conflits et de distraction

Nous avons tout, cependant tout comme le riche Congo manque du minimum vital, l’UDPS semble manquer de maitrise lorsqu’il s’agit de diriger le Congo. Les luttes intreseques et les conflits personnelles priment sur l’interet supreme du parti. Ces conflits qui en fait sont guides par le desir de satisfaire des ambitions personnelles ou des desir de se positionner pour l’octroi d’un poste juge juteux, benefique ou “strategique” pour maintenir le “controle” des affaires du parti sous une cetaine aile vont continuer a maintenir l’UDPS hors du carre de l’exercice du pouvoir. Simplement parce qu’en se versant dans cette pratique de “trafic et lutte d’influence” ces acteurs non seulement paralysent le parti en tant qu’entite, mais en plus detournent ses membres des actions qui auront pu etre benefiques pour le parti en les melant a des disputes sans queue ni tete.

 Pendant que les membres de lUDPS se battaient entre eux pour avoir le controle de tel ou tel poste de responsilite au sein du parti, poste qui allaient les mettrent sous les feux de l’actualite, se detruisant au passage les uns les autres, MOBUTU ou ses accolytes en profitaient pour recuperer les aigris et affaiblir le parti.

 Pendant que les membres s’entretuaient pour le controle de tel ou tel Representation exterieur, les Rwandais faisaient du lobby a outrance aupres des chancelleries occidentales et des nations unies pour les amener a epouser leur cause et les aider a mener le combat qui a change la face de l’Afrique.

 Pendant que l’UDPS tergiversait, incapable de faire montre d’une position claire face a la population qui s’etait tourne vers lui, la guerre s’est installee et des territoires considerable ont ete perdu a l’ennemie et pres de 2 millions de nos concitoyens manqueront a jamais a l’appel de la nation. Il aurait suffit d’un mot pour faire la tole generale et epargner des vies humaines.

La politique du court terme et la lourdeur politique

Des milliers d’actions “ponctuelles” ont ete menes par l’UDPS depuis sa creation. Leur impacts pour certaines ont marque l’histoire du Congo et ont permis a la dictature d’alors de flechir les genous. Mais apres ces batailles gagnees au prix du sang des martyrs du 16 fevrier et ceux du 1er mars 1992, l’UDPS s’est endormis sur ses lauriers, la dictature est revenue en force, et aujourd’hui les forces anti-democratriques se font une promenade de sante a Kinshasa. Ils se permettent meme de se leguer le pouvoir de pere en fils comme si de rien n’etait.

Ceci est du au fait que l’UDPS “reagit” au lieu d’”agir”. Nous attendons qu’il y ait un evenement pour entamer une action. Il n y a pas de programme visant le long terme. Malgre notre forte presence a travers le territoire nationale et le monde nous ne sommes pas consideres comme etant des “interlocuteurs” parce que nous n’agissont pas comme si nous en etions. Nous sommes des “spectateurs” des affaires de notre pays. Nous “subissons” la politique des autres et meme quand il s’agit de repondre nous tapons a cote, car nous ne relayons pas les aspirations profondes de notre peuple.

Nos declarations officielles sont publies longtemps apres que sujet soit deja adresse par les autres partis en cause, nous privant de la primeur meme de l’evenement. Ceci demontre une certaine lourdeur dans l’appareil decisionnel du parti qui a besoin de revoir son timming et penser plutot a devancer les evenement a la maniere d’un joueur d’echec qui prevoit quatre a sept mouvements et plusieurs possible scenarios en avance.

Il est temps de jouer les offensive et arreter de faire le defensif. L’UDPS doit arreter de tirer le pouvoir par la queue et prendre les devant. En tant que grand parti, L’UDPS doit investir le temps et les moyens necessaires pour un travail en profondeur et arreter l’amateurisme politique. Nous devons mettre le paquet pour diriger le Congo demain et non attendre que par un miracle, les rennes du Congo nous soient confies. Il n’y a pas de magie qui existe en terme de pouvoir, il n’ y a que la volonte de reussir et la poursuite de strategies efficaces pour aboutir au succes d’une cause.

Nous devons absolument commencer a preparer demain en investissant aujourd’hui. Nous devons arreter de PENSER que nous sommes incontournables. Nous devons oeuvrer en sorte que nous DEVENIONS REELLEMENT incontournables. Nous devons arreter de PENSER QUE NOUS SOMMES les meilleurs. Nous devons DEVENIR les meilleurs.

Pour ce faire nous devons observer et etudier tant nos adversaires que nos partenaires politique et surtout nous devons preparer la releve en investissant dans la jeunesse aujourd’hui. Pas dans nos enfantsen particulier, mais dans la jeunesse congolaise en general. Penser a des strategies qui vont nous amener non seulement a etre reconnu nationalement , mais aussi internationalement comme element majeur du puzzle congolais.

C’est maintenant que la preparation de passation du relai au sein de l’UDPS doit commencer. La releve doit deja se familiariser avec les rouages du parti qui a son tour a besoin de se refaire une sante. L’appareil du parti est lourd et les decision sont prises avec une certaine lenteur. Nous devons preparer le dirigeant du Congo de demain a exercer le pouvoir et non a le subir. Nous devons eduquer des maintenant nos jeunes afin de transmettre notre vision politique a la nouvelle generation, valoriser a leur yeux les benefices de la non-violence, du patriotisme et du nationlisme.

Nous n’avons pas le droit d’attendre d’etre au pouvoir pour le faire. Amener les masses congolaise de demain a la vision de l’UDPS d’aujourd’hui c’est liberer le CONGO et permettre a l’UDPS de demain de le diriger.

Diabolisation de certain membres

Un autre fleau condamnable a l’UDPS c’est la diabolisation de certains de nos membres qui se font vilipender et insulter par d’autres a cause de leur prises de position face a certains sujets juges trop chaudes. Et il n’est pas rare de voir les meme insulteurs changer de position des que le president nationale finalement se prononce dans le meme sens. Aucune excuse n’est presentee a la personne insultee auparavant.

La plus grande injure entre membres de l’UDPS reste celle de traiter un autre membre de MOBUTISTE. Souvent devant le mamque d’argument, certains membres recourent a l’injure et a la calomnie. A croire que la qualite de membre de l’UDPS accorde a certains individus la license d’ insulter et de calomnier.

Les regles les plus elementaires qui caracterisent le bon sens ne sont meme pas respectes dans les echanges et debats entre membres.

D’autre part, les textes qui nous regissent ne sont evoques qu’avec l’intention de nuire ou de reduire quelqu’un au silence. Malgre la parfaite structure organisationnelle qui nous cacterise, il faut noter que dans l’UDPS le respect de texte est plus un instrument de lutte pour le controle et la manipulation du pouvoir interne qu’un instrument de controle interne pour l’emancipation du parti dans la liberte et le respect mutuel.

Lutter pour une meme cause ne signifie pas avoir la meme vision ou etre d’accord en tout points. La presence de difference dans le chef des membres est l’essence meme de la democracie.

Yves Banda
Detroit, USA

http://www.udps.org/Textes-Forum/banda-210201.html